Vendredi 20 septembre, l’association Canopée a organisé son deuxième atelier de prospective participative joyeuse à Nanteau-sur-Lunain, réunissant les habitants pour dessiner les futurs possibles du territoire, dans une ambiance conviviale et créative.
Le but : mobiliser l’intelligence collective pour faire émerger à la fois les scénarios à éviter et nos vrais désirs pour demain.
Deux méthodes complémentaires ont structuré la séance.
La première, « Pour que ce soit pire », invite d’abord les participants à imaginer les conditions d’un avenir catastrophique : individualisme exacerbé, perte des libertés, désastres écologiques… Mais cette méthode comporte une 2e étape essentielle : une fois cette liste dressée, le groupe renverse chaque caractéristique pour en tirer son contraire, c’est-à-dire les grands leviers susceptibles de rendre la vie plus belle et plus durable. Pourquoi ce renversement ? Parce que le pire, mis en lumière, aide à clarifier les enjeux essentiels et révèle nos aspirations profondes en creux ; le renversement permet d’identifier concrètement ce qu’il faut encourager ou inventer pour aller vers un territoire désirable.
La seconde méthode, celle du rêve éveillé collectif, propose une méditation guidée invitant chacun à explorer sans filtrer son imaginaire, à visualiser le quotidien idéal en 2050 : vie réensauvagée, entraide, sobriété heureuse, mobilité douce, savoirs en mouvement et créativité partagée… Ce voyage sensoriel permet de libérer la parole et d’accéder aux aspirations non censurées, fondées sur la joie et l’expérience sensible.
Le croisement de ces deux outils pédagogiques – contraste négatif puis renversement, et rêverie active – permet d’aborder la prospective participative sous deux angles : celui des dangers à prévenir et celui des aspirations collectives fondatrices. Le résultat, incarné dans la facilitation graphique réalisée en direct, constitue une base inspirante pour continuer le travail de co-construction du futur.
La prochaine étape aura lieu vendredi 26 septembre : nous mettrons notre territoire idéal « au tamis du réel » en le confrontant à des contraintes concrètes, pour tester sa robustesse et affiner ensemble nos futurs souhaitables.
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