L’organisation de coopération internationale
Parce que les problématiques environnementales sont transversales, Canopée coopère dès que possible avec des associations et acteurs du mouvement social et de la société civile travaillant sur d’autres sujets et/ou dans d’autres pays.
Que ce soit pour peser dans le débat public et militer en faveur de politiques structurelles innovantes, ou pour répondre aux besoins locaux de populations vulnérables, nos actions de coopération ont aussi pour but de renforcer nos liens de solidarité entre acteurs locaux afin de constituer les réseaux les plus efficaces et résilients possibles pour répondre ensemble aux crises de demain.
Nos projets de coopération internationale
Nature & Handicap
2016-2018
Le projet Nature et Handicap est né du constat d’un accès difficile pour les personnes en situation de handicap à la nature au sens large :
• difficulté de profiter de l’accès aux espaces naturels préservés,
• difficulté à vivre dans un environnement où la nature et ses effets bénéfiques sont présents,
• difficulté également à se repérer au sein d’une offre loisir/nature rarement adaptée aux personnes en situation de handicap.
Aussi, ce projet ERASMUS+ a-t-il nourri une triple ambition :
1. Offrir aux personnes en situation de handicap un panorama des possibles, un outil de réflexion et de mobilisation afin de revendiquer et construire avec leurs alliés une dynamique en faveur d’un droit effectif à la nature.
2. Offrir des pistes aux acteurs de terrain œuvrant dans le champ du handicap pour intégrer la dimension nature et environnement à leurs référentiels d’intervention.
3. Favoriser la prise en compte du handicap dans les milieux environnementalistes, naturalistes ou des activités nature afin d’encourager des pratiques inclusives dans ce secteur.
Compétences pour une éducation au changement climatiques dans les communautés vulnérables
2016-2018
Le but de ce projet Erasmus+ était de développer les compétences pédagogiques interdisciplinaires et complexes, requises pour l’Éducation au Changement climatique (ECC), chez 36 collaborateurs ponctuels des partenaires qui déroulent leurs activités dans des communautés vulnérables (rurales, petites villes désindustrialisées, banlieues…).
Le projet visait ces communautés parce que leur mauvaise situation socio-économique ne signifie pas seulement un niveau de vie moindre pour leurs citoyens, mais aussi des capacités réduites pour s’adapter aux effets présents et futurs d’un système climatique déréglé. Car nous ne sommes pas tous égaux devant les vagues de chaleur, les inondations, les tempêtes, les sécheresses. Sans un développement des compétences dans les communautés et les régions les plus vulnérables, le dérèglement climatique (facteur environnemental) risque de creuser progressivement les inégalités (effets économiques et sociaux) au sein de l’Europe, en affaiblissant ainsi sa cohésion.
Le projet était novateur par sa méthodologie, proposant une approche interdisciplinaire et complexe des compétences, définies comme une combinaison de connaissances (savoirs), attitudes (savoirs-être) et aptitudes (savoirs-faire).
Tiers-lieux climatiques. L’éducation au changement climatique centrée sur l’humain
En cours
La crise climatique s’aggrave et s’accélère. Les climatologues tirent la sonnette d’alarme. De nombreux supports pédagogiques parfaitement documentés sont rédigés afin de sensibiliser, d’éduquer et d’alerter les populations. Malgré cela, il semblerait que l’Education au Changement Climatique (ECC) s’essouffle. L’impact reste minime. Le passage à l’action, largement insuffisant. Et la crise climatique se poursuit…
L’une des façons d’expliquer le faible impact de l’ECC est de penser que les gens ne sont pas prêts, pas disposés à s’éduquer et à se former au climat.
Une autre explication, à laquelle nous adhérons, est de considérer qu’une partie du problème vient des acteurs de l’ECC, c’est-à-dire nous mêmes, qui n’avons pas su construire les outils adaptés et efficaces.
Ce projet consiste alors à proposer de nouvelles méthodes, basées sur une approche “centrée sur l’humain”, comme alternative au modèle du “transfert de connaissances”, largement dominant, et qui ne se soucie pas ou peu de sa cible lors de l’élaboration de l’outil.
Débuté en novembre 2022, ce projet est en cours jusque fin octobre 2024
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