Tant de gens aujourd’hui disent aimer la nature. Mais combien sont-ils à connaître la nature autour d’eux ?
Voilà l’un des paradoxes de l’écologisme moderne : se concentrer si fort sur le global, une idée abstraite du monde, qu’on en oublie le local.
Loin de moi l’idée d’affirmer qu’il faudrait moins s’intéresser au global.
Je suggère au contraire de prendre exemple sur l’arbre : s’il peut partir à l’assaut du ciel, c’est bien parce que ses racines explorent le sol toujours plus loin.